Faut-il vendre son bien immobilier en 2025 ? Analyse des meilleurs moments pour vendre

Après une baisse amorcée en 2023-2024, les prix de l’immobilier semblent se stabiliser en 2025, notamment dans les grandes villes et zones tendues. Les acheteurs attendent plus de négociation, mais les vendeurs conservent des marges de manœuvre, surtout pour les biens bien situés et bien notés énergétiquement.

Même si les taux de crédit immobilier amorcent une légère baisse, ils restent autour de 3,5 à 4 %, impactant la capacité d’achat des ménages. Cela pousse les acheteurs à se montrer plus sélectifs et les vendeurs à ajuster leurs prix.

Des mesures comme MaPrimeRénov’, le nouveau DPE et les zones interdites à la location énergivore influencent la valeur perçue d’un bien. Vendre un bien avec un DPE classé F ou G sans travaux devient de plus en plus compliqué.

Historiquement, mars à juin et septembre à octobre sont les périodes les plus dynamiques du marché. Les acheteurs sont plus actifs, les déménagements plus fréquents et les familles planifient leur rentrée scolaire.

Une annonce de baisse des taux par la BCE ou un climat économique rassurant peut relancer la demande. Garder un œil sur l’actualité économique est crucial pour anticiper une période favorable à la vente.

Dans certaines villes, la demande est forte (zones tendues, centres urbains, villes étudiantes). Si l’offre se raréfie, c’est le bon moment pour vendre vite et bien, même en dehors des saisons traditionnelles.

• Dépersonnalisez le logement
   
• Rafraîchissez les peintures, améliorez la luminosité
   
• Mettez en avant une bonne performance énergétique (DPE)
   

Un bien prêt à habiter rassure l’acheteur et se vend mieux.

Un prix surévalué freine les visites. Un prix bien calibré génère plus d’intérêt et peut même créer un effet de rareté.

Astuce : Utilisez les bases de données comme DVF (Demande de Valeurs Foncières) pour estimer votre bien au prix du marché local.

Photos professionnelles, plan 3D, visites virtuelles : autant d’outils pour séduire. Diffusez sur plusieurs portails (SeLoger, Leboncoin, Bien’ici), avec une annonce claire, attractive et orientée bénéfices.

Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux… Les biens bien placés restent prisés, même avec des taux élevés.

Avec la fiscalité locative en évolution et la fin des passoires thermiques, vendre pour réinvestir peut s’avérer stratégique.

Dans un contexte où la fiscalité du patrimoine est sous pression, vendre une résidence secondaire peut permettre de libérer du capital tout en évitant les hausses fiscales futures.

Oui, si vous êtes bien situé, avec un bien prêt à habiter. Les taux ralentissent le marché, mais la demande reste forte dans les secteurs recherchés.

Oui, surtout si vous avez acheté avant 2018-2019. Le marché a grimpé ces dernières années, et les prix se sont stabilisés plutôt que chutés.

Oui, si le DPE est défavorable. Même des travaux simples (isolation, fenêtres, chauffage) peuvent booster la valeur et accélérer la vente.

Le printemps (mars à juin) reste la période la plus favorable, mais une bonne annonce en automne peut également très bien fonctionner.