Location : Les nouvelles règles pour les propriétaires et locataires en 2025

Depuis 2019, certaines métropoles appliquent un encadrement des loyers. En 2025, ce mécanisme est élargi à d’autres zones jugées "tendues" par le gouvernement, en plus de Paris, Lyon, Lille et Montpellier. Chaque ville fixe un loyer de référence et un loyer majoré à ne pas dépasser (source Service-Public.fr).

Pour les bailleurs, cette mesure limite la possibilité d’augmenter librement les loyers lors d’une relocation ou d’un renouvellement de bail. Les contrôles sont renforcés et les sanctions pour dépassement abusif deviennent plus lourdes.

Du côté des locataires, cet encadrement est une garantie de stabilité. Cela évite les loyers exorbitants, surtout dans les grandes villes étudiantes, où la demande explose.

En 2025, la location des logements classés G au DPE est interdite. Les propriétaires doivent réaliser des travaux de rénovation énergétique avant de pouvoir relouer leur bien. Cette obligation s’inscrit dans le cadre de la loi Climat et Résilience (Ministère de la Transition écologique).

Le bail de location a été modifié pour intégrer davantage d’informations obligatoires :

• performance énergétique du logement,
   
• détails des travaux effectués,
   
• niveau des charges et modalités de régularisation.
   

Cette transparence renforce la confiance entre le bailleur et le locataire.

L’État accompagne les bailleurs avec des dispositifs comme MaPrimeRénov’, permettant de financer une partie des travaux. Les propriétaires peuvent consulter les conditions sur France Rénov’.

Pour mieux comprendre les impacts de ces obligations sur la stratégie d’achat, consultez notre rubrique dédiée à l’achat immobilier.

La location étudiante bénéficie en 2025 de mesures spécifiques :

• plafonnement des loyers dans certaines villes universitaires,
   
• extension du bail mobilité pour les stages et formations,
   
• élargissement de la garantie Visale (Visale.fr) à plus de profils d’étudiants.
   

Ces dispositifs facilitent l’accès au logement des jeunes, souvent confrontés à des difficultés financières.

Les locataires disposent désormais de procédures plus rapides pour contester un loyer abusif via la plateforme de l’ANIL (anil.org).

Ces évolutions influencent aussi la stratégie de vente immobilière, que nous détaillons dans notre rubrique vente.

À Paris, l’encadrement des loyers reste particulièrement strict. En 2025, la mairie met à disposition un outil en ligne permettant de vérifier si un bail respecte les plafonds en vigueur. Les sanctions contre les bailleurs récalcitrants sont plus fréquentes.

Lyon applique un encadrement similaire, avec un système de plafonds par arrondissement. Les locataires peuvent vérifier la conformité des loyers grâce aux données publiées par la préfecture.

En 2025, la location est encadrée par la loi logement, qui impose un encadrement strict des loyers, interdit la mise en location des passoires thermiques et impose de nouvelles mentions dans le bail.

Oui, à Paris et Lyon, l’encadrement des loyers est renforcé, avec un suivi en ligne pour contrôler la légalité d’un bail et des sanctions plus rapides en cas de dépassement.

Les étudiants profitent de plafonds de loyers adaptés, d’un bail mobilité élargi et d’un accès facilité à la garantie Visale, ce qui améliore leur sécurité locative.

Un propriétaire qui met en location un logement classé G sans travaux s’expose à une interdiction de louer et à des sanctions financières.

Le bail doit désormais inclure des informations plus précises sur la performance énergétique, les charges et les travaux réalisés, garantissant plus de transparence entre les parties.